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(fb, malachai) maybe it's okay to ask for help

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Eleanor A. Fawley

Eleanor A. Fawley

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01. maybe it's okay to ask for help
ft. @"malachai hopkins"
Une partie de moi espérait que gérer la pression de l’été et les souvenirs traumatiques deviendrait plus simple avec le temps, mais ça ne semblait pour l’instant ne pas être le cas. Ca ne faisait que deux ans, peut-être que je manquais de patience, mais l’impression de voir Alicia absolument partout, que ça soit dans la résidence familiale ou dans ma ville natale, Bristol, devenait de plus en plus difficile à gérer. Donc, au final, ce que je pensais devenir de plus en plus supportable ne faisait que devenir de plus en plus ingérable, ce qui n’était absolument rien d’autre que décevant. Et puis, à vrai dire, ce n’était pas le seul évènement qui fêtait ses deux ans cet été, ma transition en lycanthrope suivant de très près la mort de ma sœur, parce qu’un malheur n’arrive apparemment jamais seul. A cause de tout ça, l’ambiance à la maison est loin d’être à son beau fixe, étant plutôt d’une constance négative plutôt désastreuse, constance que l’on essaie tous les trois de cacher derrière des grands sourires et des activités de famille qui, même si elles nous redonnent parfois le sourire, ne le font que pendant de courtes durées. C’est presque surprenant, mais les vacances de Noël, avec leurs fêtes familiales, sont bien plus supportables que les vacances d’été, qui n’apportent avec elles qu’anniversaires morbides et négatifs.

C’est pour ça que, par le biais d’un hibou envoyé récemment, j’ai demandé à Malachai de passer à la maison. Ca pouvait être idiot, de compter sur celui qui avait été charge de l’enquête sur la.es cause.s de la mort de ma sœur pour aider à supporter tout ça, mais ça ne m’empêchait pas de le faire. Il était le seul -en dehors de mes parents, évidemment- à être réellement au courant d’à quel point les choses avaient mal tournées cet été, et pas seulement parce que j’avais décidé de garder ma lycanthropie secrète et que tout le monde pensait que l’été 2021 avait seulement été marqué par le décès de ma sœur. Non, même sans ma lycanthropie, ma famille et moi nous étions renfermés sur nous-mêmes et étions restés dans notre coin, entre nous, à essayer de se rassurer et se réconforter face à une perte pourtant presque impossible à gérer. Mais Malachai, évidemment, on l’avait laissé nous voir à notre plus bas, à lui dire tout ce qui nous passait par la tête quant à l’histoire de la famille, juste parce qu’on était tous nourris par l’espoir que cela puisse aider d’une manière ou d’une autre, même si ça n’avait finalement pas été le cas.

J’étais finalement sortie de mes pensées -presque brutalement- quand j’avais entendu le bruit de quelqu’un qui toquait à la porte, me levant bien rapidement de mon siège pour me diriger vers l’entrée. Mes parents étaient sortis et n’étaient pas encore rentrés, même s’ils m’avaient dit qu’ils essaieraient de rentrer assez tôt pour ne serait-ce que saluer l’Auror qui me -ou nous ?- rendait visite. Une fois devant la porte d’entrée, je n’avais pas attendu une seule seconde avant d’ouvrir la porte, un sourire se dressant sur mes lèvres par la même occasion alors que mes yeux se posaient sur lui. « Bonjour Monsieur Hopkins, vous allez bien ? Merci beaucoup d’avoir accepté de passer à la maison, vous voulez boire quelque chose ? » Non, je n’avais absolument jamais réussi à l’appeler par son prénom, tout comme je n’avais jamais réussi à le tutoyer, mais les deux allaient généralement de paire. Je m’étais décalée histoire de le laisser passer la porte, le quittant du regard par la même occasion.
Malachai Hopkins

Malachai Hopkins

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Malachai & Eleanor
maybe it’s okay to ask for help sometimes


Malachai avait l’impression que cela faisait une éternité qu’il n’avait pas pris le temps de se poser plus de cinq minutes. Cela faisait à peine vingt-quatre heures qu’il était revenu de sa dernière mission d’infiltration, et il n’avait eu le temps que d’un rapide passage chez lui entre l’écriture de son rapport et l’assignation de sa prochaine mission. Heureusement, on lui avait annoncé un répit de quelques semaines avant de devoir retourner sur le terrain, puisque la dernière avait duré plus de six mois. Elle s’était soldée par l’arrestation du chef d’un groupuscule de sorciers trafiquants de potions et il avait encore une fois fait la fierté de son département. Cependant – et il le savait bien – tout cela ne quitterait jamais le bureau de son supérieur. Les affaires dont ils avaient la charge étaient si sensibles et secrètes que personne ne pouvait savoir, pas même son petit frère. C’était parfois difficile, de maintenir ce silence terrassant sur tout ce qu’il faisait, mais les années l’avaient aidé à s’adapter. Au fond, il ne mentait pas, il y avait donc moins de pression que s’il avait dû inventer tout un tas de choses fausses. Il ne faisait que dissimuler son travail aux yeux des autres et protégeait ainsi le monde sorcier. Et puis, la seule personne qui comptait assez à ses yeux pour en savoir un peu plus savait parfaitement qu’il ne pouvait rien dire, ce qui rendait les choses tout de même bien plus faciles.

Il n’avait pour l’instant pas réellement eu l’occasion de souffler, donc, puisqu’à peine avait-il mis un pied chez lui qu’il avait découvert une montagne de courrier, la première lettre recouverte d’une écriture plutôt familière. La famille Fawley faisait partie du peu de gens avec qui il avait gardé contact suite à une affaire. Celle-ci avait été particulièrement complexe à traiter pour lui, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il ne s’agissait que d’une enquête de routine, rendue obligatoire par le cadre légal qui exigeait que l’on enquête sur toute mort de sorcier, et qui était plus qu’éloignée de son cadre d’expertise habituel. Mais puisqu’il n’était à ce moment pas sous couverture, elle lui avait été confiée. Et puis, il y avait ce qui entourait le fameux décès. Une fratrie. Une sœur vivante, l’autre non. Forcément, Ezekiel était resté dans son esprit tout au long de la procédure. Désireux de faire son travail aussi parfaitement que possible, il avait passé du temps à surveiller la famille, vérifier qu’aucune menace réelle ne pesait sur la famille, qu’il ne s’agissait pas non plus d’une querelle interne... Il avait exploré toutes les pistes possibles, mais n’avait rien trouvé. Cependant, durant sa filature, il avait été témoin du crime affreux commis contre la plus jeune des filles, l’avait ramenée en sécurité et l’avait aidée comme il l’avait pu. Deux ans plus tard, il n’avait toujours pas réussi à retrouver la trace du loup-garou fautif et il s’en voulait énormément. Il menait cette enquête seul, puisque la piste était désormais trop froide pour que quiconque s’in intéresse au département. Sans trop comprendre pourquoi, il se sentait responsable de cette gamine et prenait régulièrement des nouvelles. Heureusement pour lui, il était rentré pile à temps, puisque la lettre mentionnait cette date-même pour le rendez-vous. Il avait transplané sans plus attendre et s’était rapidement retrouvé sur le pas de la porte de la maison des Fawley. Il n’attendit pas longtemps avant d’être invité à l’intérieur et sourit à la jeune Serdaigle tandis qu’il entrait.

« Bonjour Eleanor. Je vais bien, je te remercie. »

Comme à son habitude quand il leur rendait visite, il se dirigea vers le salon, attendant de recevoir la permission avant de s’asseoir sur le canapé.

« Je ne serais pas contre un thé, merci. »

Il lui sourit à nouveau puis attendit qu’elle revienne avant de reprendre la parole.

« Alors, qu’est-ce qu’il se passe dans ta vie ? Raconte-moi tout. »

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Eleanor A. Fawley

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01. maybe it's okay to ask for help
Le revoir chez moi, c’était étrange, ça l’avait toujours été d’ailleurs. Ca me rappelait cette période, cette fameuse période pendant laquelle tout s’était effondré, pendant laquelle l’intégralité de ma vie avait changée, à la fois parce que je devais apprendre à vivre sans ma sœur, mais aussi parce que je devais apprendre à vivre en tant que lycanthrope. Assez franchement, encore aujourd’hui, je ne saurais pas dire qu’est-ce qui avait le plus difficile, surtout considérant à quel point ils étaient tous les deux liés l’un à l’autre. Alors évidemment, pas directement, mais indirectement, et ça ne changeait absolument rien à la situation dans laquelle ça me mettait. Malgré tout, je n’avais pas hésité une seule seconde avant de le laisser rentrer, après tout c’était moi qui l’avait invité. Je l’avais suivi jusqu’au salon, avisant le fait qu’il soit debout à côté du canapé avant d’acquiescer. « Un thé, c’est noté. » Probablement qu’on avait encore le genre de thé qu’il prenait souvent quand il lui arrivait de venir aussi, c’était aussi le préféré de ma mère, après tout. Avant de me retourner pour partir vers la cuisine, j’avais désigné le canapé d’un signe de la tête. « N’hésitez pas à vous asseoir, surtout. » Non parce que bon, je serai sacrément gênée si je revenais avec son thé et qu’il était toujours debout.

J’étais partie vers la cuisine, préparant le thé le plus rapidement possible -mais le mieux possible à la fois- afin de ne pas le laisser seul trop longtemps. A peine quelques minutes plus tard, j’étais de retour dans le salon, un plateau entre les mains avec deux tasses posées sur le dessus. Je l’avais directement posé, sur la table basse, devant lui, désignant les tasses d’un signe de la main. « Allez-y, servez vous. C’est le même que d’habitude. » Je m’étais finalement assise sur un autre siège qui était presque en face de là où il était assis, posant mon regard sur lui alors que je me saisissais d’une des deux tasses. « Pas grand-chose, j’imagine ? Je me prépare pour la prochaine rentrée, ça sera la dernière avant le Master. C’est un peu impressionnant, mais ça, c’est pas trop stressant. » Le fait de retourner à Poudlard, par contre, me stressait toujours autant. Evidemment, j’avais Charlie qui était là pour m’aider avec les transformations maintenant, mais ça ne changeait rien au fait que j’avais toujours peur de me retrouver à blesser quelqu’un un jour et, mine de rien, vivre et étudier dans un château rempli de centaines d’étudiants, disons que ça n’aidait pas. « Et vous, tout se passe bien ? »
Malachai Hopkins

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Malachai & Eleanor
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Autorisation de s’installer accordée, il prit place sans plus de cérémonie tandis que la jeune sorcière s’éclipsait, ne mettant que quelques minutes avant de revenir s’installer avec lui. Rapide coup d’oeil vers la tasse qui était visiblement pour lui, petit sourire étirant ses lèvres. Il avait eu le malheur de dire qu’il appréciait ce thé, la première fois qu’il était venu là, peut-être plus par politesse qu’autre chose, juste pour détourner l’attention de l’éléphant au milieu de la pièce, et voilà qu’à chaque fois qu’il venait, il se voyait présenter le même thé. Heureusement pour lui qu’il l’appréciait réellement, bonjour l’enfer si ça n’avait pas été le cas. Il se saisit de la tasse et avala une gorgée prudente, laissant ensuite la céramique réchauffer ses mains. Il l’écouta répondre à la question posée, hochant doucement la tête. Elle aurait bientôt l’âge que lui avait quand ses parents avaient été froidement assassinés. Il avait l’impression que ça faisait une éternité... Et c’était un peu le cas, à l’échelle d’une vie. Il l’aimait bien, cette gosse. Shame what had happened to her, really. Il n’était pas du genre à juger qui que ce soit, et la lycanthropie n’était en rien une tare à ses yeux. Mais perdre une sœur... Il savait pertinemment que s’il perdait un jour Zeke, c’en était fini de lui. Il passerait chaque seconde de sa vie à comprendre, trouver et se débarrasser de la raison de son décès, avant de se laisser lui-même emporter dans les ténèbres. Non, il préférait ne pas y penser, au fond. Heureusement, Eleanor semblait faite du même bois que lui, capable de continuer et d’affronter la vie comme si tout était absolument normal, alors que son monde entier avait basculé dans l’impensable et l’horreur.

« C’est bien. Si tu n’es pas stressée. Qu’est-ce que tu étudies, déjà ? »

Il n’avait pas forcément retenu tous les détails de sa vie. Il fallait l’avouer, au fond, ça ne l’intéressait pas autant que tout ce qui concernait son petit frère. Il pouvait répondre probablement à n’importe quelle question concernant Ezekiel, toutes les informations emmagasinées au fil des années étaient restées marquées au fer rouge dans son esprit, n’en sortiraient probablement plus jamais. C’était ce qui le raccrochait à sa vie, à tout – au fond – quand il était en mission, infiltré depuis un peu trop longtemps et qu’il commençait à perdre pied. Tout le reste allait et venait, il oubliait même parfois des informations à propos de lui-même, à vrai dire. Il sourit doucement et haussa les épaules à la question qui lui était retournée.

« Plutôt. Je ne vais pas me plaindre. »

C’était à peu près tout ce qu’il pouvait dire, interdiction de parler de ses enquêtes, bien sûr. La tasse de thé fut rapidement terminée, reposée à sa place initiale. Il croisa les jambes, regard curieux se perdant sur les traits de la jeune sorcières, intrigué.

« Pourquoi voulais-tu me voir ? Tu as des problèmes ? »

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Eleanor A. Fawley

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01. maybe it's okay to ask for help
Maintenant qu’il est là, je me sens un peu mieux. C’est loin d’être réellement agréable mais, dans l’idée, c’est mieux, en grande partie parce que je sais que je suis accompagnée d’une personne qui, à défaut de réellement pouvoir comprendre ce que je vis, sait ce dont il est question. Et, considérant tout ce par quoi je suis passée et tout ce que je veux absolument cacher, c’est, disons-le, un sacré luxe. Donc je préfère profiter de la détente tant qu’elle est là, bien trop consciente que, peu importe à quel point elle est légère, elle sera aussi plus que temporaire. Probablement que d’une manière ou d’une autre, il en a aussi conscience, même s’il ne sait même pas encore pourquoi je lui ai demandé de venir. Je doute d’être vraiment capable de cacher ce que je ressens, surtout dans une période comme celle-ci. Malachai Hopkins ne sait que trop bien ce qu’il s’est passé il y a deux ans, penser que je suis au top de ma forme serait.. Naïf, tout au moins. « L’artisanat magique. J’aimerai pouvoir faire mes propres baguettes, plus tard. A la base, je voulais juste en vendre mais… » Mais disons que j’avais vite réalisé que ça ne m’intéressait pas le moins du monde. Enfin, ce n’est pas tant que ça ne m’intéresse pas du tout, c’est plutôt que vendre des baguettes ne m’intéresse absolument pas si je ne participe pas à leur création. Probablement qu’aux yeux de certains, ce n’est pas le métier le plus palpitant mais, à mes yeux, c’est plus comme une sorte de rêve, disons. Et si je peux réussir à le réaliser… Le simple fait d’y penser suffit à faire naître un sourire sur mes lèvres, me faisant ressentir cette fameuse motivation qui m’a tenue depuis le début de mes études supérieures et qui continuera probablement de me tenir pendant quelques temps. « Vous.. Vous avez toujours voulu devenir Auror ? » Diffiicle de vraiment le savoir. Vu à quel point il est doué et surtout, à quel point il a l’air motivé quand il travaille -à minima dans ce que j’ai pu voir-, j’ai tendance à douter du fait que ça n’ait pas été son premier choix mais.. Pourquoi pas, après tout il est seul à réellement pouvoir me renseigner sur ce sujet, même s’il n'est pas obligé de le faire.

Quand on discute un peu plus, après que je l’ai questionné sur si tout allait bien pour lui, un sourire s’étend sur mes lèvres quand il me répond par l’affirmative. « Tant mieux. » Difficile de trouver autre chose à dire, assez franchement. Tant que la situation actuelle lui convient, dans tous les cas, c’est le plus important. Alors évidemment, je me doute bien qu’il y a des choses dont il ne peut pas se permettre de parler mais.. Oui, je préfère me dire que tout va bien pour lui, même au niveau professionnel, le tout sans réellement savoir si c’est vrai. Mais bien évidemment, on ne discute pas de lui bien longtemps -au contraire, c’est plutôt très bref- et, rapidement, il me demande pourquoi j’ai demandé à le voir. Je ne peux pas dire que je suis surprise, au contraire même mais, malgré tout, je sens une forme d’angoisse prendre sa place au plus profond de moi, s’installant plus ou moins au niveau de mes tripes. Une de mes mains vient gagner ma nuque, geste qui je fais bien souvent quand je suis nerveuse, arrêtant directement de le faire quand je réalise ce que je fais. Finalement, je ne trouve rien d’autre à faire qu’hausser les épaules. « Pas vraiment, non. Enfin… » On ne peut pas dire que j’ai des problèmes à proprement parlé, ça serait mentir. Pourtant… « C’est juste que cette période de l’année est aussi difficile qu’au début, et comme personne ne sait pour ma situation.. » Parler de lycanthropie, c’est encore un peu trop difficile. C’est idiot, j’ai bien conscience que je peux me permettre d’utiliser ce terme devant lui, il est bien assez au courant de la situation, mais disant que ce mot, fait partie de ceux que j’ai encore beaucoup de mal à prononcer. « Je suis désolée, je n’aurais pas dû vous envoyer de hibou, vous êtes surement bien assez occupé comme ça. » D’une certaine manière, j’ai été égoïste en lui demandant de venir, j’en ai bien conscience. Et pourtant, sur l’instant, je n’ai pas pu m’empêcher de le faire.
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