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Family's scum - ft. Erik

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Dariya V. Obolensky

Dariya V. Obolensky

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Dariya & Erik
family’s scum


Enfin. Ce n’était pas trop tôt. Dariya avait attendu ce weekend de sortie à Pré-au-Lard presque autant que... Que bien peu de choses, au fond. Elle n’était pas du genre impatiente – ce n’était pas un comportement digne d’une jeune femme de son rang – et n’avait au fond que très peu d’attentes dans la vie. Mais pour une fois, elle avait été heureuse à l’idée de sortir du château pour quelques heures. Bien entendu, elle n’était pas comme tous ces idiots qui allaient se précipiter aux Trois balais, chez Zonko ou encore pour aller acheter toutes sortes de sucreries qui leur feraient pourrir les dents et le cerveau. Non. Elle avait passé une commande assez grande chez l’apothicaire du village et avait hâte d’aller la récupérer. De nombreux ingrédients pour les cours, bien entendu, mais aussi quelques-uns pour des projets bien plus personnels. Elle voulait prendre de l’avance sur le programme de potion de l’année suivante, progresser toujours plus que cette école minable ne le lui permettait. Elle avait également entendu parler d’une mixture spéciale, encore à l’expérimentation chez les botanistes les plus talentueux de Grande-Bretagne, et qui permettait d’accélérer la croissance de certaines plantes. Il fallait bien évidemment qu’elle l’essaye, quitte à passer des heures à trouver le grammage exact des ingrédients. Alors lorsqu’enfin le weekend de sortie était arrivé, elle avait été parmi les premières à se présenter dans la cour du château. Elle s’était bien entendu levée aux aurores – comme à son habitude – afin de faire de l’exercice, puis avait pris un bon petit-déjeuner après s’être vêtue d’habits qui n’avaient pour une fois rien à voir avec son uniforme. Retrouver des vêtements plus classiques la rendait heureuse, ce n’était pas une chose qu’elle s’autorisait souvent, même durant les weekends.

Elle avait balayé l’attroupement d’élèves des yeux, une fois dans la cour, se moquant en silence de ceux qui s’étaient emmitouflés sous de nombreuses couches de tissus. Ils n’avaient soit aucune résistance physique, soit aucune capacité à lancer un sortilège de chaleur. Idiots et incapables, cela ne la surprenait en rien. Elle était habituée aux températures bien plus froides que ça, dans son pays natal, un peu de fraîcheur ne lui faisait pas peur. Ils furent enfin autorisés à sortir et elle ne tarda pas à se frayer un chemin jusqu’à la boutique qui l’intéressait. Un seul client était présent, elle ne lui jeta même pas un regard, se dirigeant plutôt vers le comptoir.

« Bonjour. Commande par correspondance au nom d’Obolensky, je vous prie. Elle devrait être arrivée et a déjà été payée. »

Sourire poli, ton glacial, air détaché. Elle se tenait parfaitement droite, le menton haut, les mains l’une sur l’autre juste en dessous de son ventre. Pas un cheveu ne se tenait de travers, sa posture était parfaite, comme en toutes circonstances. La digne héritière forgée par son père.

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Erik V. Obolensky

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Erik V. Aleïev a écrit:


Family’s scum

@"Dariya V. Aleïev" & Erik V. Aleïev
I'm a prodigal son. The black sheep of a white flock. I shall die on the gallows.

Étonnamment, pour une fois, Erik n’avait pas trop l’air d’un rat des bas-fonds aujourd’hui. Cette satanée mission avec Gringotts était terminée, même si les gobelins lui avaient laissé entendre de ne pas filer trop loin car ils envisageaient utiliser ses services sur une base régulière. Il avait pu dormir comme un loir sans aucun stress, prendre le temps d’apprécier un long bain chaud et relaxant, un repas qu’il n’avalait pas en trois bouchées et en ce moment il furetait dans le petit village de Pré-au-Lard sans aucun but précis. En fait il devait avoir l’air un peu dérangé avec son long manteau de cuir noir ouvert alors que tous ces Anglais s’emmitouflaient dans leurs bonnets et écharpes, pas de sa faute s’ils ne savaient pas ce qu’était le réel froid! De toute manière, des sorciers un peu excentriques, il y en avait à tous les coins de rue alors Erik ne ressortait pas tellement du lot avec ses airs qui tenaient davantage du pirate que du sorcier. Il était confortable, et puis ce manteau était quand même fait de cuir de dragon de bonne qualité, et qui avait survécut à bien des roulades, glissades et sortilèges.

Il était en train de sélectionner quelques herbes et ingrédients chez l’apothicaire du coin, non sans avoir demandé au vendeur d’aller lui chercher son lot de produits plus rares. Vous savez, ce genre de trucs qui ne se vendent pas officiellement mais qui circulent quand même? Après avoir échangé un regard entendu, le vendeur était allé en arrière-boutique, Erik faisant mine de s’intéresser aux produits du commun, question aussi de faire passer ses achats plus spécifiques à travers le lot. Il avait poussé un soupir ennuyé lorsque la cloche de la porte de la boutique avait tinté. Pourquoi est-ce qu’il y avait toujours des empêcheurs de tourner en ronds en ce monde? Un regard noir vers la gamine qui était entrée. Dans le style pimbêche coincée avec sa baguette profondément enfoncée là où vous pensez, elle faisait fort celle-là! Elle devait avoir quoi… quinze ans à tout casser? Probablement une de ces princesses de bonne famille qui se pensait meilleure que les autres en s’imaginant que son sang était plus pur que celui des autres. Exactement le genre de fille qui l’incitait à se sauver rapidement lorsqu’il fréquentait Durmstrang! Erik allait retourner à ses petites affaires lorsque les paroles de Miss Coincée lui firent dresser l’oreille. Est-ce qu’il avait respiré un peu trop de belladone? Il pensait être suffisamment loin de son pays pour ne pas entendre ce nom de famille maudit!

Il n’en fallait pas plus pour qu’Erik se retourne et s’approche du comptoir d’un pas décidé, le regard rivé sur la petite. Ces cheveux blonds, des yeux d’une couleur proche des siens, il reconnaîtrait ce petit menton arrogant et la forme de ce nez n’importe où. Cette gamine devait être la fille de son frère… Et du coup, l’envie de faire connaissance et de l’emmerder au plus au point vint le titiller comme un désir impossible à ignorer. Alors, affichant un sourire narquois, Erik s’adressa à celle qui devait être sa nièce.

- Dis donc petite, t’es qui pour vouloir récupérer une commande à mon nom? Une voleuse qui pensait faire un coup facile?

Il n’aimait pas les gamins, et il aimait encore moins celle-là juste parce qu’elle était un parfait amalgame entre son détesté frère et sa harpie de belle-sœur. Elle avait l’air totalement endoctrinée, rien qu’à voir comment elle se tenait plus droite qu’un « i » et le ton glacial qu’elle avait employé envers le vendeur qui semblait déjà ne plus savoir où se mettre. Mais qu’est-ce que la petite foutait ici? Il devait s’être passé quelque chose d’important pour que son frère envoie la prunelle de ses yeux et, à ce qu’il en savait, seule héritière des Aleïev au Royaume-Uni.
Codage par Magma.
Dariya V. Obolensky

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Dariya & Erik
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La voix grave qui résonna à côté d’elle aurait pu la surprendre, la terrifier, mais rien de tout cela. Dariya était habituée à tout, et ne se laissait jamais surprendre. Elle savait qu’une autre personne était présente dans la boutique, aussi n’est-elle pas la moindre réaction à son arrivée « surprise ». Ce qui la fit tiquer, en revanche – sans pour autant qu’elle en montre la moindre réaction – fut la question posée à son égard. Comment ça, son nom ? Ce nom de famille n’était porté que par ses propres parents, ses grands-parents paternels et son frère. La seule autre possibilité… Non, ce n’était assurément pas possible. Si c’était réellement le cas… Elle devait partir au plus vite, ne pas passer la moindre minute en la compagnie de cet affreux énergumène. Elle ne devait d’ailleurs pas lui adresser la parole. Le moindre contact serait fâcheux et entraînerait à coup sûr une réaction plus que complexe de la part de son père. Son père… Elle devrait lui écrire au plus vite afin de l’informer de la tournure des évènements et de cette rencontre plus qu’infortunée. Il ne serait pas heureux, mais au moins préviendrait-elle toute réaction disproportionnée. S’il l’apprenait de sa bouche, il aurait tendance à être plus clément. Son attention toujours fixée sur le vendeur, la Serpentard mit un point d’honneur à ne pas accorder le moindre regard à l’intrus, afin de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas le temps pour de telles sottises. Nouveau sourire pincé, tandis que l’azur de ses yeux s’assombrissait.

« Je peux vous confier ma baguette pour preuve d’identité, si vous le désirez, mais je vous prierais de vous hâter. L’école ne me laissera pas traîner dehors toute la journée. »

Le morceau de bois fut posé sur le comptoir et le vendeur disparut dans l’arrière-boutique en même temps que le sourire de la Russe s’évanouissait. Elle se mit à parler à voix basse, sifflant entre ses dents sur un ton menaçant, sans pour autant regarder son interlocuteur.

« Je vous suggère de me laisser tranquille et de reprendre votre vie comme si nous ne nous étions jamais vus. Vous êtes une honte pour ma famille et n’existez donc pas à mes yeux, ni aux leurs. Partez. »

Hors de question qu’elle se laisse faire par ce moins que rien, cet être répugnant qui ne méritait même pas de poser les yeux sur elle. Si elle l’avait pu – autrement dit, s’ils avaient été dans son pays natal, pas cet endroit idiot et bien trop tolérant à son goût – elle l’aurait aussitôt fait disparaître, sans en craindre la moindre conséquence. Dommage.

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